Fiche pratique : la compression du nerf sus-scapulaire

  • Le conflit se produit au niveau de l’échancrure coracoïdienne et de l’échancrure spino-glénoïdienne
  • La symptomatologie se caractérise par des douleurs, de topographie postérieure irradiant au bras, d’apparition progressive, permanentes, souvent à recrudescence nocturne et aggravées par la pratique sportive avec fatigabilité à l’effort et baisse des performances.
  • Les sports concernés sont représentés par les sports de lancer (handball, volley, tennis,…) et certains agrées en gymnastique (anneaux, barre-fixe).
  • La palpation de l’échancrure spino-glénoïdienne située à mi-distance entre l’acromion et l’angle supéro-interne de l’omoplate permet de retrouver une douleur.
  • L’étirement du nerf sus-scapulaire en antépulsion-adduction de l’épaule est douloureux.
  • Le testing musculaire révèle un déficit de la force en abduction et en rotation externe, accompagné dans les formes évoluées d’une amyotrophie des fosses sus et sous-épineuses.
  • Le diagnostic d’atteinte tronculaire du nerf sus-scapulaire est confirmé par l’électro-myographie.
  • L’IRM de l’épaule permet de rechercher une formation kystique compressive.
  • Le traitement repose, en première intention, sur l’infiltration de l’échancrure où s’exerce la compression, à laquelle infiltration doit être associée à plusieurs mois de repos sportif.
  • En cas d’échec du traitement médical, il faut recourir à une neurolyse chirurgicale