L’arthrose de hanche

L’arthrose de hanche se définit comme étant une usure du cartilage lié au vieillissement entraînant douleur, raideur avec limitation fonctionnelle. La douleur siège classiquement à l’aine mais peut aussi se manifester au niveau de la fesse. Parfois, de façon paradoxale, elle siège au niveau du genou. La symptomatologie clinique, et l’exploration radiographique suffisent généralement pour poser le diagnostic. L’importance des lésions radiologiques observées n’est pas toujours corrélée à l’intensité de la douleur. On peut, en effet, observer peu de signes radiologiques malgré des douleurs marquées et inversement, peu de douleur et une arthrose très évoluée radiologiquement.

Des facteurs, bien connus, peuvent favoriser une arthrose précoce de hanche comme certaines anomalies congénitales de la hanche (dysplasie) ou autres pathologie de croissance (ostéochondrite…), l’existence d’un terrain génétique, ou encore des facteurs environnementaux liés aux contraintes mécaniques chez le travailleur de force et chez le sportif.

Chez ce dernier, ce sont surtout les sports impliquant des impacts violents et répétés qui sont surtout pourvoyeurs d’arthrose (rugby, football, …). Contrairement à l’arthrose du genou, le surpoids ne semble pas jouer un rôle déterminant dans la genèse de la maladie.

En dehors de la dysplasie de hanche qui doit contre-indiquer la pratique de sports à risque, la prévention, chez le sportif, ne s’envisage qu’au stade du diagnostic et consiste à limiter la pratique des sports avec impacts y compris la course prolongée.

Il faut privilégier la pratique sportive sur terrain souple (gazon, terre battue,…) et entretenir la souplesse des hanches et des masses musculaires (adducteurs, fessiers, ischio-jambiers, pelvitrochantériens…) afin de limiter les répercussions des contraintes mécaniques sur le cartilage. Mais aussi, afin de conserver les conditions optimales à la mise en place future d’une prothèse de hanche. Les rétractions musculaires importantes qui peuvent se voir en cas d’arthrose sévère et négligée nuisent, en effet, aux résultats de la chirurgie prothétique.

 

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